Le mot du Fondateur (février 2021)

En ces temps si particuliers où nous sommes privés de bien des choses et notamment, du fait de la fermeture des salles de sports, de la pratique de notre Art, ainsi que des plaisirs et de la joie des échanges conviviaux, enrichissants et vitaux qu’elle permet.

Cette période n’est pas, physiquement et psychologiquement, sans effets négatifs pour nombre d’entre nous.

Certains, usant des moyens modernes de communication tels que la vidéo-conférence, parviennent à maintenir ce contact humain, si vital pour tous, avec leurs élèves et/ou amis.

Je vous souhaite la bienvenue dans la présente lettre du CERA qui nous offre ces échanges et contacts humains, quelques peu intemporels par la lecture, et dans laquelle nous nous immergeons totalement pour, au final, nous évader par une porte qui ouvre sur le bien-être. Chacun peut également s’y investir par la rédaction d’articles ou l’envoi d’informations.

Nous voici donc, par la force, engagés dans un combat vital pour notre Art, nos clubs, notre fédération et notre santé.

Notre Art nous a préparé à cette résistance par le biais de certains de ses fondamentaux tels » : le “zanshin“ et le “ma“ ; résistons, restons unis et forts contre cet adversaire, invisible, impalpable, inodore et indolore dans son attaque, afin de nous retrouver en nombre et le plus vite possible sur les tatamis.

Merci à tous pour votre présence et votre engagement en faveur de notre Art et du CERA.

Merci à tous les contributeurs qui ont enrichi la présente lettre par leurs apports techniques, historiques, administratifs, poétiques » (le poème sur les masques) et artistiques (portrait et dessin).

Enfin, je profite de cet instant, en ce jour du 31 janvier, pour formuler le voeu que cette année 2021 voit rapidement la fin de cette pandémie et vous apporte, ainsi qu’à celles et ceux qui vous sont chers, Santé, Bonheur, Joie, Paix et Harmonie.

A paraître prochainement la Lettre n° 43

Sommaire :

Edito (JM.Papadacci)

Le Mot du Fondateur

Les gardes en Katori Shinto ryu

Le CF Aïkibudo (JM.Epelbaum)

Aïkibudo et…snowboard (P.Pons)

Onna-Musha : les femmes guerrières

Libres propos (E.Chemla)

Poésie(s) (JM.Duchère/Greg Jean)

Aïkibudo et « enfants perdus » (Mohammed Najim)

Le mot du fondateur (novembre 2020)

La saison 2019/2020 avait bien débuté, accompagnée de souvenirs rapportés d’un bel été de vacances, et pour certains d’entre nous, accompagnée de ceux des plaisirs de la pratique estivale de nos Arts, y compris même de celle du Kendo.

La pratique dans nos dojos nous offre le plaisir de l’échange technique, physique et mental avec nos partenaires, ainsi que celui de la convivialité qui nous unit dans ces moments-là.
L’ensemble nous apporte ce lien social, source d’harmonie et de paix, tellement vital à l’espèce humaine.

Mais voilà ! Déjà en mars 2020 tout avait basculé dans les conséquences d’une terrible agression, de l’invisible et de l’impalpable, perpétrée par le virus la « Covid 19 ».

A propos de ce virus et de ses conséquences dans la vie de tous et de tous les jours, vous trouverez dans les pages de la présente Lettre (ndlr : lettre du CERA n°42) un propos médical de très haute qualité, rédigé par Docteur Ludovic Strozyk, enseignant d’Aïkibudo et médecin du Comité Fédéral Aïkibudo FFAAA.
Son propos nous éclaire sur bien des points et rappelle les mesures de sécurité sanitaire qu’il convient, dans le respect de la santé de chacun, d’appliquer avec rigueur mais aussi avec discernement.

Ces gestes barrières et cette distance de sécurité sont des valeurs fondamentales de l’Aïkibudo. En effet, on peut associer les premiers à «zenshin» (la vigilance en toute circonstance) et la seconde à «ma» (espace de sécurité) associé au zenshin, qui induit dans le cas de ce virus et par prévention, la préservation de notre espace vital, et donc de notre intégrité physique. Le danger n’est pas le virus mais son porteur «l’Humain».

Dans son éditorial le Président Jean-Marc Papadacci vous présente le contenu de ce numéro de la Lettre du CERA (ndlr : lettre du CERA n°42). Je m’associe à lui pour remercier tous les auteurs qui ont contribué à son élaboration et à son enrichissement.

Mes pensées vont aussi vers nos amis disparus cette année. Ces disparitions m’attristent profondément, et je partage la douleur de leurs proches et de leurs amis.
Des nouvelles réjouissantes aussi, comme la validation du grade de 8ème dan d’Alain Roinel ainsi que la médaille d’or de Paul-Patrick Harmant ; je leur adresse avec grand plaisir et toute mon amitié, toutes mes félicitations !

En cette fin d’année, période traditionnelle de voeux, je souhaite que ce douloureux moment d’inquiétude sanitaire se termine, et que nous puissions commencer à vivre normalement une année de pratique dans le plaisir que nous offrent nos Arts !